mardi 12 novembre 2013

LE MAQUILLAGE ET LE PORT D’ORNEMENTS CORPORELS SONT-ILS CONFORMES A LA PAROLE DE DIEU ?

INTRODUCTION

«Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité» (Ecclésiaste 12: 10). Personne ne doit minimiser l’attrait que la vanité peut avoir à l’intérieur de soi. L’orgueil et la vanité sont les raisons pour lesquelles l’Encyclopédie Britannica définit les « produits cosmétiques » comme des produits dont personne n’a besoin, mais dont la possession relève de la nature humaine même. Aujourd’hui, le désir de paraître plus belle ou plus beau motive les consommateurs à travers le monde, la plupart des femmes, à dépenser sans compter au mépris même de leur besoins fondamentaux. Tout le monde veut être considéré joli et même beau. Accessoirement, toutes les femmes veulent être parées de bijoux de valeurs, de gadgets ornementaux chics que la surface du corps humain ne suffit plus à arborer tant elles voudraient en juxtaposer.

L’attraction de la vanité se fait sentir tôt dans la vie. La société moderne met beaucoup d’importance sur la beauté. Ce qui en résulte, selon des études récentes, est que même les très jeunes filles sont très malheureuses, voire dépressives, et plusieurs envisagent même le suicide! Elles ont l’impression qu’elles ne sont pas à la hauteur de leurs pairs ou de leurs idoles du cinéma.

Il devient scandaleux de constater l’obsession que les femmes ont de vouloir reculer l’horloge en paraissant plus jeunes. Considérer que 1,6 million de femmes, même des hommes, injectent un poison mortel, le Botox ® sous l’épiderme du visage pour enlever les rides. Dans les quatre jours, la toxine dans le traitement paralyse littéralement les nerfs des muscles du visage et lisse la peau provisoirement. Le but est de « paraître le mieux que nous pouvons pour aussi longtemps que nous le pouvons », pour un traitement variant entre 150 et 1 000 dollars US !

A considérer la définition du mot mascara, nous nous apercevons de combien ce mot résume à lui seul l’industrie du cosmétique. Ce mot est un dérivé du mot masque et du mot mascarade. Porter du mascara est essentiellement porter un masque; c'est se déguiser en quelque chose que nous ne sommes pas, pour l’orgueil et pour une perception de beauté. Le mot cosmétique a lui aussi une origine révélatrice. C’est un dérivant du mot grec Kosmos qui veut dire « de ce monde, temporel. » Les deux origines de ces deux mots mises ensemble nous donnent cette conclusion : Les femmes afin qu’elles soient acceptées par ce monde, doivent littéralement porter un masque !

L’industrie mondiale du cosmétique (que nous circonscrivons au maquillage) et de la bijouterie fait des milliards de dollars annuellement. Des femmes de tout âge portent du maquillage et aiment se parer de bijoux ! Pour la majorité d’entre elles, il est important de rester belles et attractives par le maquillage. Aujourd’hui, s’interroger sur la question du maquillage et du port des ornements corporels peut paraître démodé ou dépassé pour quelques millions de femmes qui s’y sont habituées et qui sont plus que d’accord avec leur usage généralisé.

Il y en a qui raisonnent, « Mais je n’ai jamais vu de référence au maquillage dans la Bible! ». Il faut comprendre que les mots maquillage, produits cosmétiques, rouge à lèvres, mascara etc., ne sont pas explicitement trouvés dans la Bible, mais des références au maquillage, au fard à paupières et aux ornements futiles sont trouvées à quatre différents endroits.

Mais ne jouons pas avec ou mieux, n’essayons pas de raisonner autour de ce que Dieu DIT. L’Apôtre Paul écrit, « Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5:21). Prouvons ce que Dieu dit et soyons honnêtes avec ce que nous apprenons.

Quelle est la vérité au sujet du maquillage et du port des ornements corporels ? Que dit la Parole de Dieu à ce sujet ? Est-ce mauvais, péché ? Est-ce que la Bible approuve leur emploi ?

Alors, premièrement, nous allons donner quelques extraits du livre apocryphe d’Hénoch qui certes n’est pas un livre biblique, mais qui dénote, par la précision de ces écrits sur les temps eschatologiques (la venue du Messie) et sur l’origine du monde, qu’il peut être utile à comprendre le thème que nous développons.

Ensuite, nous ferons la lumière sur l’origine historique du maquillage et des ornements dans la société.

Et enfin, nous passerons en revue quatre passages bibliques en référence au maquillage et aux ornements corporels.

DEVELOPPEMENT

1.   ORIGINE DU MAQUILLAGE ET DES ORNEMENTS SELON LE LIVRE D’HENOCH (Nous vous invitons quand-même lire les arguments ci-dessous afin de trouver éventuellement des réponses à certaines de vos questions sur l’origine du monde.)
a.   Qui est Hénoch ?

Hénoch fut le juste décrit en Genèse 5 :24 et qui fut enlevé auprès de Dieu. Il est fils de Yèred, fils de Mahalalel, fils de Qênan, fils d’Enosh, fils de Seth, fils d’Adam. Il est père de Metoushèlah (ou Mathusalem), père de Lamek, père de Noé. Il est donc l’arrière Grand-père de Noé.

Dans son livre apocryphe, Hénoch nous apprend qu’il fut instruit au ministère des Saints Anges par les fils de Dieu (les Saints Anges cf Genèse 6 :2).

b.   Origine du maquillage selon le livre d’Hénoch

Selon Hénoch, les fils de Dieu sont tombés sous le charme des filles des Hommes et en prirent comme femmes (cf Hénoch 7 :2 et Genèse 6 :2). Ils eurent des enfants avec elles et elles engendrèrent des géants qui furent les héros d’autrefois (cf Hénoch 7 :11 et Genèse 6 :4).

En partageant la couche des filles des hommes, ces anges déchus par leurs unions abominables leur ont alors révélé des secrets qui ont changé la face du monde et accéléré la corruption de l’humanité. Ils étaient au nombre de deux cents (cf Hénoch 7 :9). La liste des corruptions de ces anges déchus est longue et effroyable (Hénoch 68 :1-20). Parmi elles, par exemple « comment lire les astres (divination) ? », et « Comment tuer un enfant dans le ventre de sa mère par la sorcellerie ? », etc.

Mais parmi ces démons, celui qui nous intéresse répondait au nom d’Azazyel. Et voilà ce qu’il dévoila aux filles des hommes, donc aux hommes « de sorte que le monde soit corrompu » (cf Hénoch 8 :1):
-      à fabriquer des épées, des couteaux, des boucliers, des cuirasses et des miroirs;
-      à user de la peinture ;
-      à employer les pierres précieuses ;
-      à employer toute espèce de teintures ;
-      à fabriquer des bracelets et des ornements ;
-      à se peindre les sourcils.

Les deux derniers éléments retiennent particulièrement notre attention. Et nous comprenons aisément que Dieu dans son plan originel pour l’Homme n’avait pas inclus toutes ces choses.

(NB : Le livre d’Hénoch est disponible en téléchargement. Tapez « Livre Apocryphe d’Hénoch.pdf » sur le moteur de recherche Google et validez votre requête.

2.   ORIGINES SOCIALES DU MAQUILLAGE

L’utilisation des produits cosmétiques est très ancienne. La preuve de l’utilisation du maquillage pour les yeux et celle des pommades aromatiques a été trouvée dans les tombes anciennes de l’Égypte datant de 3 500 avant J-C. Manifestement, l’usage du maquillage a débuté à l’échelle nationale en Égypte.

Même avant son usage en Égypte, la première prostituée à se peinturer (à se maquiller) était Sémiramis, la mère-épouse de Nimrod et la fondatrice de la Religion Babylonienne Mystérieuse. Sémiramis est connue comme étant la mère de toutes les prostituées. Elle utilisait le maquillage aussi bien que des vêtements suggestifs, pour diverses pratiques religieuses et rituels sexuels. C’est cette même attitude de séduire par la suggestion et par la sensualité qui unit la nudité et l’usage du maquillage. Tous les deux démontrent une séparation avec la modestie et la vertu. L’emphase a toujours été mise sur la beauté, et en résultent l’orgueil et la vanité.

Plusieurs des femmes qui utilisaient les produits cosmétiques dans ces cultures suivirent l’exemple de Sémiramis et adoptèrent l’usage de produits cosmétiques pour pratiquer la prostitution. L’histoire nous montre comment les femmes appliquaient le maquillage pour changer leurs apparences et pour séduire les hommes. Les prostituées et les « dames » (les femmes qui leur appartenaient) étaient spécifiquement identifiées par leurs bijoux, leur maquillage et leurs vêtements de soie.

Les premières femmes à utiliser les produits cosmétiques étaient des prostituées! Modifier son visage en le peignant est une coutume que les anciennes prostituées ont imposée à l’ère moderne. Les produits cosmétiques n’étaient rien d’autres que des subterfuges utilisés par les prostituées, en effet, pour entraîner les hommes au péché.

Maintenant que nous connaissons l’histoire des produits cosmétiques, voyons le sujet plus à fond. Qu’est ce que la Bible dit sur ce sujet? Comment Dieu voit-Il l’usage du maquillage? Est-ce que La Parole de Dieu mentionne la peinture du visage?

3.   QUE DIT LA BIBLE AU SUJET DU MAQUILLAGE ET DU PORT DES ORNEMENTS CORPORELS ?
a.   JEREMIE 4 :30
                                         i.    Contexte : Israël et Juda les Prostituées.

Jérémie 3 :6-10 : « L'Éternel me dit, au temps du roi Josias: As-tu vu ce qu'a fait l'infidèle Israël? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là elle s'est prostituée. Je disais: Après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n'est pas revenue. Et sa sœur, la perfide Juda, en a été témoin. Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa sœur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement. Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois. 10 Malgré tout cela, la perfide Juda, sa sœur, n'est pas revenue à moi de tout son cœur; c'est avec fausseté qu'elle l'a fait, dit l'Éternel. »

Jérémie 3:6-10 nous parle du Royaume divisé à la mort de Salomon, d’une part avec le Nord (Israël) qui regroupe dix tribus avec pour capitale Samarie, et de l’autre le Sud (Juda) qui en comporte deux avec Jérusalem pour capitale. Ces deux royaumes se sont laissés séduire par les religions païennes et ont signé des alliances avec les nations voisines pour leur protection se détournant ainsi du secours et de la confiance en l’Eternel Dieu comme nous verrons en Jérémie 4 :30.

                                        ii.    Que dit Jérémie 4 :30 ?

« Et toi, dévastée, que vas-tu faire? Tu te revêtiras de cramoisi, tu te pareras d'ornements d'or, Tu mettras du fard à tes yeux; Mais c'est en vain que tu t'embelliras; Tes amants te méprisent, Ils en veulent à ta vie. »

Dieu compare alors Israël et Juda à des prostituées qui ont été dupées par leurs amants. Et toutes les tentatives perfides de séduction du peuple de Dieu vis-à-vis de ces nations afin d’échapper à la déportation seront vaines puisque l’Eternel Dieu les a mandatées pour châtier les siens.

Israël et Juda se sont donc maquillées et se sont parées d’ornements comme des prostituées afin de séduire perfidement et en vain leurs amants dont les cœurs ont été endurcis par l’Eternel Dieu.

Le but de ce verset 30 nous dit que l’apparence d’une prostituée est de se peinturer les yeux et de se parer d’ornements. Les femmes d’aujourd’hui pensent peut-être qu’elles veulent tout simplement « paraître belles » aux yeux du monde, tandis que pour Dieu, elles ressemblent à des prostituées, nous dit la Bible.

b.   ÉZEQUIEL 23:40
                                         i.    Contexte : Israël et Juda (encore) des Prostituées.

Ezéquiel 23 :1-30 : « La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère. Elles se sont prostituées en Égypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché. L'aînée s'appelait Ohola, Et sa sœur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.

Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins, Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux. Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles. Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Égypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions. C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée. 10 Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.

11 Sa sœur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa sœur. (…) 13 Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie. 14 Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. (…) 18 Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon cœur s'est détaché d'elle, Comme mon cœur s'était détaché de sa sœur.
19 Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Égypte. (…) 22 C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton cœur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi; (…) 26 Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares. (…) 29 Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions. 30 Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles. »

Le prophète Ézéquiel atteste les mêmes péchés et conditions d’ordre national que Jérémie. Le contexte est celui de la prostitution, de l’infidélité et de l’adultère.

                                        ii.    Que dit Ézéquiel 23 :40 ?

« Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements; »

Ce passage d’Ezéquiel fait encore le lien entre la prostitution et les pratiques de maquillage et de port des ornements (Ezéquiel 23 :26). Dans l’Esprit originel et immuable de Dieu notre Créateur, une femme qui se maquille et qui se pare d’ornement est identifiable à une prostituée.

Femmes de ce monde moderne, soyez averties! Attention de ne pas conclure que vous faites exception au châtiment de cette prophétie. Êtes-vous prêtes à vous présenter devant Dieu et Lui expliquer pourquoi aujourd’hui vous devriez être exclues quand vous commettez les mêmes impairs ? Attention à ne pas commettre cette erreur fatale, quand il en est de votre vie éternelle! Le monde passera mais les paroles de Dieu demeureront et la parole de Dieu n’a pas changé. C’est juste que Sat** nous fait croire à l’évolution des mœurs puisque le monde et ce qu’il contient lui appartiennent (cf Luc 4 :6 et 1Jean5 :19).

c.   ÉSAÏE 3:16-24

                                         i.    Contexte : Les femmes de Jérusalem, se laissant acculturer par les tendances vestimentaires païennes et essayant de satisfaire leur vanité.

Il faut comprendre que tout au long de l’histoire du peuple de Dieu, le Seigneur n’a cessé de les mettre en garde contre les femmes étrangères qu’il leur avait défendu d’épouser.

Ces femmes étrangères étaient une véritable gangrène pour la société Israélite parce qu’elles:
-      affaiblissaient l’autorité des hommes et les détournaient de la religion d’Elohim (cf 1Rois 11 et Néhémie 13 :26 avec le roi Salomon)
-      donnaient envie aux femmes d’Israël de leur ressembler vu qu’elles arrivaient facilement à séduire leurs hommes.

Salomon eut sept cent femmes de rang princier et trois cent concubines (cf 1 Rois 11 :3) et parmi elles outre la fille de Pharaon, des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hittites (cf 1 Rois 11 :1). Cela était sans compter les gens du peuple qui s’entichaient pour les servantes des femmes de Salomon ou qui épousèrent également d’autres femmes étrangères réputées pour leur charme pourtant artificiel. On comprend aisément que la concurrence exacerbée pour séduire le Roi et les fils de Sion ait poussé les femmes de Jérusalem à imiter les pratiques de leurs rivales étrangères au grand dam de la loi juive prescrite par Elohim.

                                        ii.    Que dit Esaïe 3 :16-24 ?

« L'Éternel dit: Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, Et qu'elles marchent le cou tendu Et les regards effrontés, Parce qu'elles vont à petits pas, Et qu'elles font résonner les boucles de leurs pieds, 17 Le Seigneur rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion, L'Éternel découvrira leur nudité. 18 En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d'ornement à leurs pieds, Et les filets et les croissants;
19 Les pendants d'oreilles, les bracelets et les voiles; 20 Les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, Les boîtes de senteur et les amulettes; 21 Les bagues et les anneaux du nez; 22 Les vêtements précieux et les larges tuniques, Les manteaux et les gibecières; 23 Les miroirs et les chemises fines, Les turbans et les surtouts légers.
24 Au lieu de parfum, il y aura de l'infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d'un large manteau, un sac étroit; Une marque flétrissante, au lieu de beauté. »

Dans ce verset, Dieu est furieux contre Israël et prend exemple sur le péché des femmes d’Israël. Elles ont succombé à la vanité et à la luxure. C’est la preuve que le Seigneur notre Dieu a toutes ces choses en horreur parce qu’elles nous détournent de Lui.

Ce texte met l’accent sur les ornements corporels et la liste qui y est faite est étonnante de précision et d’actualité. A l’origine, Dieu n’avait pas prévu toutes ces choses superflues pour la femme qu’il a donnée à Adam.

d.   2 ROIS 9:30 et JEZABEL
                                         i.    Contexte : Qui était Jézabel ?

L’étude du maquillage serait incomplète si nous n’examinions pas la femme la plus méchante de l’Ancien Testament: Jézabel et son usage des produits cosmétiques. Cette femme notoire était à la fois une reine et une prophétesse qui pratiquait la magie.

La première référence à Jézabel se trouve dans I Rois 16: 29-31. On y lit l’introduction de ses antécédents de son ère: « Achab, fils d`Omri, régna sur Israël, la trente-huitième année d`Asa, roi de Juda. Achab, fils d`Omri, régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. Achab, fils d`Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l`Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui. Et comme si c`eût été pour lui peu de choses de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d`Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui. »

Jézabel s’est mariée avec le Roi Achab d’Israël, et est connue pour ses actions abominables aux yeux de DIEU. Remarquez: « Jézabel extermina les prophètes de l`Éternel… Jézabel tua les prophètes de l`Éternel… » (1 Rois 18:4, 13). Elle a aussi cherché à condamner à mort, Élie, un des plus grands serviteurs de Dieu. En voici que quelques exemples de sa méchanceté.

Un jeune prophète expliqua que Jézabel allait mourir d’une mort horrible, mangée par des chiens. Dieu déclara, « Les chiens mangeront Jézabel…et il n`y aura personne pour l’enterrer. » (2 Rois 9:10) et Il décida de remplacer Joram, fils de Jézabel par un dénommé Jéhu, un serviteur fidèle. Ceci envahi Jézabel d’une telle peur qu’elle entreprit de se sauver.

                                        ii.    Que dit 2Rois 9 :30 ?

« Jéhu entra dans Jizréel. Jézabel, l'ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre. »

Le maquillage de Jézabel échoua à séduire Jéhu et ses abominations prirent fin quand il la fit lancer par la fenêtre. Les chiens l’ont, en fait, mangée, tel que Dieu l’avait déclaré.

Jézabel s’est maquillée et s’est parée pour essayer de séduire Jéhu et éviter une mort imminente. Il y a donc idée ici de séduire en vue de pousser à l’adultère et à l’impudicité en échange d’un bien-être. Que dis-je ? Plutôt en échange d’une vie ! Elle se déguise donc dans le but de se prostituer.

CONCLUSION

Pensons-y bien. Prenons en considération dans la Bible des exemples de femmes (réelles ou par analogie) qui portaient du maquillage :
-      la fausse prophétesse Jézabel,
-      deux sœurs prostituées, Ohola et Oholiba,
-      et Juda l’adultère sont les seuls exemples.

Maintenant pensons aux femmes vertueuses de la Bible. Nommez-en une seule (Ancien ou Nouveau Testament) qui portait du maquillage. Aucune mention n’est faite que Sara, Rébecca, Ruth, Naomi, Marie (mère de Jésus), Déborah, Abigaïl, Esther ou n’importe laquelle des autres femmes vertueuses n’aient appliqué ou porté du maquillage. Le fait que les seuls exemples de celles qui portaient du maquillage étaient des adultères, prostituées ou fausses prophétesses nous servent d’importants avertissements pour quiconque se préoccupe de la Parole de Dieu et qui souhaite suivre les exemples vertueux de la Bible au lieu des mauvais.

Demandons-nous si Dieu veut que nous « paraissions plus beaux ou plus belles » que nous sommes? Est-ce de cette façon qu’Il pense? Est-ce que Celui qui a créé les femmes a négligé de nous avoir donné exactement la quantité de maquillage, afin que nous soyons « à notre meilleur »? Est-ce qu’Il veut que nous tentions d’améliorer ce qu’Il a créé? Dieu créa nos premiers parents, Adam et Ève, dans le jardin d’Éden. Genèse 1:27 déclare: « Dieu créa l`homme à Son image, il le créa à l`image de Dieu, il créa l`homme et la femme. » Dieu créa l’être humain pour qu’il Lui ressemble, à Son image. Et il n’y a certainement aucun récit que Dieu ou le Christ n’ait jamais utilisé de maquillage.

Genèse 1 au verset 31 continue: « Dieu vit tout ce qu`il avait fait et voici, cela était très bon. » C’est exact! Après que Dieu ait terminé la semaine de la création, Il dit que tout (« tout ») ce qu’Il avait créé était « très bon ». De même, si Dieu avait voulu que les femmes ressemblent à ce à quoi elles ressemblent après s’être maquillées, Il aurait dessiné leurs visages de cette façon dès la création, et après déclaré « C’est très bon. »

Quelques uns ont suggéré que le Cantique des cantiques de Salomon fait allusion au rouge à lèvres lorsqu’il est déclaré, « Que tu es belle, mon amie…tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante. » Peut-être ! Mais les femmes étrangères ayant constitué le péché de Salomon, il ne serait pas étonnant de savoir qu’il s’adressait à une étrangère inique plutôt qu’à une pieuse femme juive (cf 1Rois 11 :1).

Essayer d’améliorer son visage en utilisant du fard est un message à Dieu. « Je ne suis pas heureuse de la manière que vous m’avez créée, » ou, après avoir appliqué du maquillage, Lui demandant, « Pourquoi, Seigneur, ne m’avez-vous pas créée comme ceci? » (cf Romains 9 :20)

Par ailleurs prenons note que: «… le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre… » (Apocalypse 12:9). Le livre d’Ézéchiel décrit l’origine de Satan. Il était auparavant l’archange Lucifer. Au moment de sa création, il était parfait jusqu`à celui où l`iniquité a été trouvée chez lui (cf Ezéquiel 28 :15). Quelque chose se produisit et Lucifer a changé. Son cœur s`est élevé (l’orgueil, la vanité sont entrés) à cause de sa beauté, Il a corrompu sa sagesse par son éclat (cf Ezéquiel 28 :17). Le cœur (esprit) de Lucifer « s`est élevé » à cause de sa beauté, et il devint rempli de vanité. Par conséquent, corrompu par ces attitudes, il devint le diable. De même, la femme qui se maquille et qui se pare d’ornements dans le but de rechercher la beauté, s’éloigne du contexte originel de sa création, se remplit de vanité et corrompt son âme par son attitude. Tout ce que l’Homme fait doit être dans le but de plaire à Dieu (cf Romains 12 :2).

Je ne saurais terminer sans faire une distinction nette entre les soins et le maquillage :
-      Prendre soin de son corps est un principe basique:
o   qui ne vise ni la vanité, ni à modifier les atouts naturels que Dieu nous a donnés, vu que nous avons été crées à l’Image de Dieu;
o   qui ne relève que de la propreté et de la santé du corps (par exemple : prendre son bain ou faire sa toilette, lutter contre les acnés, prendre soin de ses cheveux naturels, de ses ongles naturels, etc. dans une certaine mesure. En effet, il faut veiller à ce que ces soins dits « naturels » ne finissent pas par relever de l’orgueil et de la vanité).

-      Se maquiller (et se parer d’ornements corporels) est un principe relevant de la superficialité, du superflu ou du futile (donc issu de la vanité). Cela vise à rechercher des atouts (couleur de peau et de lèvres, longueur de cheveux, de cils et d’ongles, aspect brillant du corps dus aux ornements, etc.) que nous n’avons pas naturellement et qui augmente nos chances de séduction, donc de péché ou qui augmentent le risque de constituer une occasion de chute pour le prochain (cf Matthieu 18 :6).

Maintenant à vous de conclure : LE MAQUILLAGE ET LE PORT D’ORNEMENTS CORPORELS SONT-ILS CONFORMES A LA PAROLE DE DIEU ?

Moi j’ai envie de poser une dernière question : « Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. », dit l’Eternel Dieu en Esaïe 55 :2.

Sources :

M. DAVID C. Pack

La Sainte Bible

Encyclopédie Britannica

jeudi 7 novembre 2013

POURQUOI LE MARIAGE CHRETIEN, LA SEXUALITE ET LE CELIBAT SONT DES QUESTIONS FONDAMENTALES ?


INTRODUCTION

La question du mariage est une question essentielle. L’extension de la sainte Eglise passe par le mariage devant Dieu. L’Eglise voit dans le mariage une vocation, autrement dit un appel, de tous les laïques chrétiens.

En Genèse 3 :15, il est question d’une femme et de sa descendance qui écrasent la tête du serpent. La descendance dont on parle ici est une descendance dans le Christ par le biais de la maternité spirituelle de Marie qui est la femme décrite dans l’apocalypse au chapitre douze (cf Apocalypse 12 :17). En effet selon Apocalypse 12 :5:
-      qui d’autre serait la femme qui enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer ?
-      qui serait cet enfant né de cette femme et qui fut enlevé vers Dieu et vers son trône  si ce n’est Jésus-Christ de Nazareth?

Et donc, une descendance dans le Christ naît par le Christ c’est-à-dire d’une union approuvée par le Christ. A défaut, elle doit être purifiée par le baptême et le renoncement au péché.

Ainsi, le diable, sachant que son temps est compté et ayant malgré lui acté, suite à la malédiction de Dieu dans le jardin d’Eden, qu’une descendance sainte lui écrasera la tête, cherche, depuis le commencement et par tous les moyens, à déstabiliser la vie des couples et des hommes par une sexualité dépravée et par des relations contre-nature que la folie de liberté des hommes finit par acquiescer dans un système de bêtise commune. C’est la raison pour laquelle, nous assistons de nos jours à la légalisation de l’homosexualité, à la montée en puissance de la pornographie, de l’adultère, des pratiques sexuelles dépravantes, humiliantes et détestables (fellations, sodomies, sadomasochisme, partouzes ou orgies , échangisme, etc.), de la pédophilie, de la pédérastie, de la transsexualité, etc. C’est une manière à lui de gagner du temps et de se faire de nouveaux adeptes.

Nous savons que le monde entier est sous la puissance du malin (cf 1Jean 5 :19) et que le monde et ses puissances appartiennent à Sa*** et ses anges déchus appelés démons (cf Luc 4 :6 et Apocalypse 12 :9). Mais nous savons également que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde et que celui qui triomphe du monde est celui qui a mis sa foi en Jésus-Christ (1Jean 5 :4-5).

Le mariage est alors une question très sensible d’un point de vue social mais plus encore d’un point de vue spirituel.

Nous allons ensemble parcourir la Bible sur la question du mariage qui implique également que l’on aborde entre autres les questions du rôle de l’homme et de la femme dans le couple, de la sexualité, de l’adultère, du célibat, de la fornication, de l’amitié, du divorce, et du remariage.

DEVELOPPEMENT

1.   L'institution du mariage
Avant que la chute intervienne, Dieu dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde" (Genèse 2.18). Selon les pensées de Dieu l'homme a besoin de complémentarité, d'un vis-à-vis pour communiquer et d'un collaborateur.

Dieu institue alors le mariage (Genèse 2.24) comme moyen idéal pour réaliser cette complémentarité. Ainsi le mariage est le lien établi entre un homme et une femme qui se donnent entièrement l'un à l'autre sans restriction pour constituer une unité. L'aspiration au mariage est donc juste, saine et d’essence divine.

La doctrine biblique sur le mariage est condensée dans cette affirmation: "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair" (Genèse 2.24;Matthieu 19.5; Ephésiens 5.31) Il est une union totale sur les plans affectif, psychique et corporel.

L'union de Christ et de l'Eglise (Ephésiens 5.21-33) est un modèle du mariage.

Le mariage est appelée à durer tant que vivent les deux conjoints. Le mariage est indissoluble (Matthieu 19.6;1 Co 7.10, 39 ; Romains 7.2-3).

3.   Mariage, famille, société, église
Dans la Bible, le mariage est vu en relation avec la famille et la société. En effet, la cérémonie du mariage est une fête de famille dont les époux sont le centre.(Jean 2.1-10; Genèse 29.21-22; Jérémie 16.8-9; Esaïe 61.10; Cantiques 3.11; Jérémie 2.32).

Selon Romains 13.1-6, nous devons être soumis aux autorités. Ce sont elles qui établissent les lois qui régissent les devoirs des époux (Romains 7.1-2; Lévitique 18.1-18).Le respect de l'institution du mariage permet la sauvegarde de la moralité dans la société (1 Corinthiens 7.2).

Lorsque les futurs conjoints sont des enfants de Dieu, l'assemblée manifeste de l'intérêt pour leur mariage puisqu'elle s'associe à leur joie (cf. Romains 12.15; 1 Corinthiens 12.26).

Dieu a institué le mariage pour tous les hommes, croyants ou incroyants. La cérémonie religieuse ne "marie pas les conjoints". Elle permet:
-      A l'assemblée: D'invoquer la bénédiction divine sur l'union d'un couple de croyants et de rappeler les enseignements de la Parole de Dieu
-      Aux mariés: d'affirmer leur désir de vivre leur union selon les normes bibliques, de se placer sous le regard de Dieu, de témoigner de leur foi.

4.   La sexualité
L'ordre de procréer a été donné par Dieu avant l'apparition du péché (Genèse 1.27-28), la sexualité n'est ni honteuse ni inavouable. L'instinct sexuel est bon; il est un don de Dieu dont le croyant doit apprendre à jouir en se soumettant aux directives de son Créateur (cf. Genèse 1.31; 1 Timothée 4.4).

L'acte sexuel n'est pas une fin en soi. Il est le sceau sur l'union de deux êtres qui s'aiment et ont résolu de construire ensemble un foyer sur une base bien définie, impliquant un engagement et une fidélité réciproques (Matthieu 19. 5-6). Il y a d'abord accord de sentiments (se marquant aussi par une attitude), de convictions, d'intentions et, finalement, union des corps dans le mariage.

La relation sexuelle a une dimension qui dépasse le simple domaine physique, elle engage l'être tout entier (1 Corinthiens 6.15-19 cf. Romains 12.1; Philippiens 1.20). Ainsi elle ne peut avoir lieu "à l'essai". Sans engagement réciproque elle sert des buts impropres car égoïstes.

Sans restriction dans le cadre défini par Dieu (1 Corinthiens 7.4) elle est illicite en dehors (1 Corinthiens 6.13; 1 Timothée 4.3-5; cf. 1 Corinthiens 7.2).

5.   Les rôles de l'homme et de la femme dans le couple
L'homme et la femme sont égaux en dignité (1 Corinthiens 11.11-12 ; 1 Corinthiens 7.4; Galates 3.28), Pourtant l'homme et la femme ont des droits et des obligations bien précis au sein du couple. Aux chrétiens, la relation entre les conjoints est présentée comme le reflet de celle qui lie Jésus Christ (la tête) à son corps qu'est l'Eglise (cf. Ephésiens 5.22-33).

L'homme est la tête ou le chef de la femme (1 Corinthiens 11.3); l'homme accomplit sa tâche s'il est soumis à Christ et s'il aime sa femme et recherche le bien de celle-ci (Colossiens 3.19; Ephésiens 5.25-29,33); selon la Bible, l'autorité s'exerce dans l'amour.

La femme remplit sa mission en se soumettant, par amour, à son mari (Ephésiens 5.22-24; Colossiens 3.18), c'est-à-dire en reconnaissant son autorité, mais sans servilité, tout en gardant sa personnalité et en la laissant s'épanouir (Proverbes 31.10-31).

6.   Camaraderie et amitié
Les revendications normales de la sexualité et ses manifestations corporelles ne doivent pas culpabiliser celui ou celle qui les ressent, mais elles nécessitent de la vigilance.

Les contacts entre jeunes doivent être naturels et simples. Le flirt ce n'est pas de l'amitié. Une amitié profonde entre un garçon et une fille, peut difficilement en rester là, il faut le savoir.

Avant de manifester des sentiments à une personne il convient de maîtriser son impulsion (cf. 2 Pierre 1.6; Galates 5.22; Romains 8.12) et de placer la question devant Dieu. Toute démarche aventureuse expose au danger et peut connaître des suites douloureuses.

7.   La perspective du mariage
Avant de s'engager dans une fréquentation, le croyant ou la croyante considérera l'influence que les éléments spirituels et humains ont sur le mariage. Un certain nombre de conditions sont à respecter pour que l'union envisagée puisse être réellement heureuse.

a)   Conditions spirituelles
Il est essentiel de rechercher d'abord la volonté de Dieu (Psaumes 127.1; Romains 12.2) en lui faisant entièrement confiance (la foi entre en jeu dans ce domaine comme en tous les autres). Dieu a fait des promesses pour ceux et celles qui se confient en lui (Psaumes 37.3-6; etc.). Par la prière (Philippiens 4.6-7), par le conseil de chrétiens expérimentés, par les circonstances, le croyant sera amené à un choix conforme a la volonté de Dieu.

Le mariage d'un croyant avec un incrédule est interdit par Dieu.(Deutéronome 7 :3 ; 2 Corinthiens 6.14; 1 Corinthiens 7.39c) il ouvre la porte au relâchement spirituel et à bien des souffrances (Deutéronome 7.4; Exode 34.15-16). Celui ou celle qui épouse une ou un non-converti connaît un arrêt dans sa marche avec Dieu (cf. 1 Rois 11.1-8).

L'unité dans le mariage ne peut être réellement profonde que s'il y a unité de pensée et d'objectif sur le plan spirituel.

b)   Conditions personnelles
Entrer dans le mariage demande une certaine maturité. Pour pouvoir "quitter son père et sa mère" (Matthieu 19.5), l'exercice d'une vie indépendante devrait être acquis sur le plan matériel et sur celui du caractère. La maturité se démontre par la présence de trois éléments fondamentaux:
-      la capacité d'endosser des responsabilités,
-      une certaine stabilité émotionnelle,
-      un amour capable de donner et de composer avec un partenaire.

Il faut avoir une vision réaliste du mariage: celui-ci ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. Un bon mariage apporte beaucoup de bonheur, mais il peut multiplier aussi le nombre des problèmes si nos épaules ne sont pas assez grandes pour le supporter et si l’on n’invoque pas assez le soutien de Dieu.

c)   Conditions générales
D'autres éléments sont encore à considérer; il convient de :
-      réfléchir (cf. Luc 14.28-30) et évaluer la portée de la décision en se rappelant que le mariage est indissoluble;
-      s'assurer que l'amour soit réellement réciproque: un amour bien défini doit exister avant le mariage (il faut aimer être ensemble);
-      connaître le caractère de l'autre; la personnalité et le tempérament doivent être compatibles;
-      prêter attention au milieu social, à l'éducation, aux points d'intérêts communs, à la différence d'âge, de langue maternelle ou de culture, ainsi qu'aux éventuels problèmes de santé ou d'hérédité;
-      s'assurer qu'il y ait conviction personnelle chez l'un et l'autre, sans pression de quiconque (cf. Genèse 24.58; Romains 14.23);
-      parler ensemble de la façon dont chacun conçoit l'avenir (emploi du temps, engagement dans la vie de l'Eglise, enfants, vie sexuelle, emploi de l'argent, projets à long terme, etc.).

8.   Le célibat
Le célibat n'est pas un état plus élevé ou plus saint que le mariage. Il n'est pas non plus un état inférieur. Le bonheur se trouve dans la confiance en Dieu et non dans le célibat ou le mariage qui a aussi son lot de douleurs (cf. Matthieu 6.10b; Romains 8.28; 1 Corinthiens 7.28).
Il peut être un choix, une grâce accordée, un état imposé (Matthieu 19.9-12; 1 Corinthiens 7.7). Dans ce dernier cas il constitue une souffrance.
A l'évidence il permet plus de consécration au Seigneur (Matthieu 19.12; 1 Corinthiens 7.32-35).

9.   Le concubinage
Au sens actuel, le concubinage est l'état d'un homme et d'une femme qui vivent ensemble sans être légalement mariés. Une telle association ne correspond pas aux normes bibliques.

10.  L'adultère et la fornication
L'adultère est l'état ou l'acte d'une personne mariée qui a des relations sexuelles avec une autre personne consentante que son conjoint légal (cf. aussi Marc 10.11-12; Matthieu 5.28). L'adultère est formellement interdit par Dieu (Exode 20.14; Lévitique 20.10; Matthieu 5.27). Il détruit l'essence même du mariage.

La fornication caractérise toute relation sexuelle hors mariage.

11.  La polygamie
La polygamie est la pratique d'un homme qui consiste à avoir plusieurs épouses en même temps.

L'Ancien Testament ne condamne pas la polygamie mais en décrit ouvertement les effets néfastes: jalousie, rivalités, souffrances (cf. 1 Samuel 1.2, 5-7; Genèse 30.1). Le texte de Genèse 2.24 montre que, dès l'origine, c'est l'union monogamique qui est la norme.

Le Nouveau Testament exclue la pensée de la polygamie (cf. Ephésiens 5.25, 28; 1 Corinthiens 7.2; 1 Tite 3.2).

12.  Le divorce
Le mariage est indissoluble avant le décès de l'un des conjoints.

Le Seigneur enseigne que seule la fornication autorise la répudiation (Matthieu 5.31-32; Matthieu 19.3-9).

Si un des conjoints d'un couple non converti devient chrétien, le croyant ne doit pas rejeter son conjoint incrédule mais si l'incrédule s'en va le conjoint croyant retrouve sa liberté. (1Corinthiens 7.15; 2 Corinthiens 5.17).

13.  Le remariage
Lorsqu'un conjoint est décédé, l'autre a pleinement le droit de se remarier (Romains 7.2), mais Paul précise, en ce qui concerne les chrétiens, que cette union doit avoir lieu "dans le Seigneur" (1Corinthiens 7.39), c'est-à-dire avec quelqu'un qui appartient à Jésus Christ.

Une personne divorcée qui ne porte pas la responsabilité de la rupture semble avoir la possibilité de se remarier (Matthieu 19.9; 1 Corinthiens 7.15).

Par contre le remariage de personnes divorcées qui portent la responsabilité de la rupture est interdit (Matthieu 19.9; Matthieu 5.32). Dans tous les cas il faudra agir avec prudence, sérieux, lenteur et crainte.

CONCLUSION

Voilà ce que nous pouvons retenir de cette étude biblique :
-      le mariage relève de Dieu-même ;
-      le célibat (avec chasteté, sans adultère et sans fornication) est également un état de sanctification ;
-      la sexualité est aussi un don de Dieu, mais qu’il faut utiliser avec action de grâce c’est-à-dire dans un contexte de sanctification (dans le mariage);
-      L'homme et la femme sont égaux en dignité même s’ils ont des droits et des obligations bien précis au sein du couple. L'homme est la tête ou le chef de la femme mais recherche le bien de celle-ci car selon la Bible, l'autorité s'exerce dans l'amour ; La femme remplit sa mission en se soumettant, par amour, à son mari c'est-à-dire en reconnaissant son autorité, mais sans servilité.
-      toute relation maritale en dehors du mariage religieux est péché ;
-      Le mariage est indissoluble avant le décès de l'un des conjoints (aujourd’hui on parle quand même de nullité du mariage si une des objets fondamentaux du mariage est viciée, mais ce sont des cas rares) ;
-      le remariage d’un chrétien peut avoir lieu sous certaines conditions.

Le mariage ne doit pas être vu comme une obligation à moins qu’il ne soit nécessaire à quitter un état de péché. Quand bien même il serait nécessaire dans ce but, il ne faut pas non plus le précipiter. Une des solutions serait une séparation momentanée avec le concubin dans le but de bien réfléchir à un projet de vie commune.

Mais si nous ressentons la pression de l’incontinence, alors marrions-nous, nous dit Saint Paul en 1 Corinthiens 7 :36.

L’obligation principale du Chrétien est la charité (cf Romains 13 :8-10), mais le but ou la vocation de tous les chrétiens est la sanctification de l’âme c.-à-d. la sainteté, (cf 1Pierre 1 :15). Et nous devons nous toujours garder à l’esprit que notre corps est le temple du Saint-Esprit (cf 1Corinthiens 6 :19).

Amen !