jeudi 31 juillet 2014

NOUS EST-IL PERMIS DE JUGER AUTRUI ?

INTRODUCTION

De nos jours nous entendons beaucoup de personnes chrétiennes ou pas, réprimander les chrétiens qui dénoncent le mauvais comportement des hommes et des femmes dans nos sociétés. Ces personnes argumentent non sans quelques difficultés que la religion chrétienne ne donne nullement le droit de juger son prochain. Les moins athées d’entre elles avancent que seul Dieu a le droit de juger l’Homme dans sa condition de pécheur ou dans son état de péché. De ce fait, le Chrétien doit se passer de tout jugement sur la condition de son prochain, selon qu’il est dit en 1 Samuel 2:25 « Si un homme pèche contre un autre homme, Dieu le jugera (…) ».

J’ai alors humblement demandé à l’Esprit Saint de m’éclairer à ce sujet. Et en le faisant, beaucoup de questions me sont venues à l’esprit. Entre autres, il y avait les suivantes :

-      Que veulent dire les mots « Juger », « Jugement » ?

-      S’il est permis de juger :

o   qui en a le droit et par qui ce droit lui est-il conféré ?

o   où se situe la limite de nos jugements ?

Autant de questions auxquelles nous tenterons d’apporter notre humble contribution sous la conduite de l’Esprit Saint et en nous appuyant sur les Saintes Ecritures, afin d’éclairer la lanterne de chacun d’entre nous. Que la Parole de Dieu nous guide.

 

I.           QUE VEULENT DIRE LES MOTS « JUGEMENT », « JUGER » ?

Le mot « Jugement » peut se décliner sous plusieurs angles dont deux principaux selon le domaine auquel nous voulons nous circonscrire :

-      d’un côté, c’est l’opinion que Dieu porte sur l’Homme ou sur une chose qui le concerne.

-      de l’autre, c’est l’appréciation que l’Homme porte sur son semblable, ou sur une chose qui le concerne.

Par conséquent, le verbe « Juger » se dit de l’action :

-      pour Dieu, de se prononcer en faveur ou en défaveur d’un Homme par rapport à une chose ou un fait qui le concerne.

-      pour un homme, de se prononcer en faveur ou en défaveur de son semblable par rapport à une chose ou un fait qui le concerne.

Il est aussi important de noter que l’on porte un jugement par rapport à un référentiel qui pour nous Chrétiens est la Parole de Dieu .

Selon les différents domaines de compétences, le mot « juger » prendra le sens de « diagnostiquer » ou d’« examiner » (Médecine) ; d’« arbitrer » (Sport) ; de « goûter » (Cuisine) ; de « constater » (Police Routière) ; ou de façon plus générale d’« apprécier ». Nous nous arrêterons là pour les définitions.

 

II.        QUI A LE DROIT DE JUGER ? QUI EN DONNE LE DROIT ?

II-1.       DIEU A LE DROIT DE JUGER LES HOMMES

Genèse 15:14 « 14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. », dit l’Eternel Dieu. Par ce passage biblique, il faut comprendre que DIEU juge les Hommes pour leurs méfaits. Le mot « jugement » fait référence ici à la colère et au châtiment qu’Il réserve à ceux qui s’adonnent au mal. DIEU est donc le premier à juger l’Homme selon la condition de son cœur. Car en effet, les actes que nous posons ne sont que l’expression des dispositions de notre cœur.


II-2.       DIEU ACCORDE LE PRIVILEGE DU JUGEMENT AU PRETRE

Moïse fut le premier juge parmi les hommes puisqu’il avait été celui qui avait reçu les tables de la loi de la part de Dieu au mont Sinaï. Nous pouvons lire ceci en Exode 18:13 : « (…) Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu'au soir ».

Mais quelle était la véritable fonction de Moïse ? En Exode 28 :1, Dieu demande à Moïse de consacrer Aaron et ses fils au sacerdoce. Au verset 41 du même Chapitre 28, DIEU dit à Moïse: « (…) Tu les oindras, tu les consacreras, tu les sanctifieras, et ils seront à mon service dans le sacerdoce ». C’est ici la preuve que Moïse, lévite et frère de même tribu qu’Aaron, était avant tout Prêtre de Dieu pour le peuple d’Israël parce qu’il avait le pouvoir d’oindre, de consacrer et de sanctifier par Dieu (Voir aussi le rituel de purification du peuple d’Israël en Exode 24 :5-8).

Nous pouvons comprendre par tout ceci qui précède, qu’au PRÊTRE, DIEU a donné le privilège de juger le Peuple selon sa justice ou sa loi.


II-3.       DIEU DELEGUE SUR DEMANDE DES HOMMES LE DROIT DE JUGEMENT AU ROI

La vocation du roi à juger ses semblables ou ses sujets vient de l’Homme-même qui a réclamé à Dieu de pouvoir se mettre sous la domination et le jugement d’un roi. Le peuple d’Israël souhaite se démarquer de Dieu en la figure du Juge ou du Prêtre qu’il a établi, et souhaite désormais se mettre sous l’autorité d’un roi en qui il se reconnait davantage. 1 Samuel 8:5-6 « 5 (…) établis sur nous un roi pour nous juger (…). 6 (…): Donne-nous un roi pour nous juger.», dit le Peuple d’Israël à Samuel.

Nous lisons aussi en 1 Rois 3:28 que Salomon, fils de David, a bien exercé ce rôle de Roi-Juge : « 28 Tout Israël apprit le jugement que le roi avait prononcé. Et l'on craignit le roi, car on vit que la sagesse de Dieu était en lui pour le diriger dans ses jugements. ».

Ainsi, par tout ce qui précède nous comprenons aisément que le ROI a également vocation à juger ses semblables selon la justice ou la loi de Dieu.

 

II-4.       DIEU JUGE SON PEUPLE PAR SES PROPHETES

En Jérémie 29:16-19 nous lisons ceci: « 16 Ainsi parle l'Éternel sur le roi qui occupe le trône de David, sur tout le peuple qui habite cette ville, sur vos frères qui ne sont point allés avec vous en captivité; (…) Voici, j'enverrai parmi eux l'épée, la famine et la peste, (…) 19 parce qu'ils n'ont pas écouté mes paroles ».

Jérémie fait partie des prophètes. Mais qui furent les prophètes ? Les prophètes étaient des envoyés que Dieu se choisissait parmi son Peuple afin de lui faire connaître ses paroles. Ils annonçaient des présages bons ou mauvais sur la vie du Peuple de Dieu, attiraient son attention sur la nature bonne ou mauvaise de actions du Peuple et l'exhortait à demeurer en état de sainteté avec Dieu. Il faut comprendre par « mauvais présages » le jugement ou la colère de Dieu annoncés par la bouche du prophète. Le prophète Jérémie juge donc ses semblables, à qui la Parole de Dieu est adressée.

En réalité, le prophète n’est que l’instrument de la justice de Dieu puisque ce n’est pas lui qui juge le peuple mais plutôt la Parole de justice qu’il communique. Toutefois nous retiendrons que le PROPHETE a vocation à juger ses semblables puisqu’il leur véhicule la Parole de Dieu ou son jugement contenu dans cette Parole. Ainsi l’Homme reconnait davantage la mauvaise nature de ses actes à la lumière de la Parole ou du jugement émanant de la bouche du PROPHETE, tant que celui-ci parle au nom de Dieu.

CONCLUSION PARTIELLE :

Nous venons de comprendre que Dieu notre Père a le droit de nous juger puisqu’il nous a créés. En effet, après la chute, Dieu a jugé Adam et Eve indignes de demeurer dans le jardin d’Eden. Ayant ensuite conféré à Moïse son Prêtre, le pouvoir de juger ou de statuer sur la situation de ses semblables, il a étendu ce pouvoir, par ce même Moïse, à des gens du peuple (Exode 18 :25-26), au Roi d’Israël (sur demande du Peuple) et aux Prophètes qu’il s’est choisi.

L’Apôtre Paul s’adressant à Timothée lui confirme le droit d’un serviteur de Dieu à juger le comportement de ses semblables. Nous en sommes convaincus par la lecture du premier livre de Timothée au chapitre 5 les versets 20 à 21, qui relate ces paroles de Paul à Timothée: « Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. 21 Je te conjure devant Dieu, devant Jésus Christ, et devant les anges élus, d'observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur. ». L’on peut aisément comprendre que si l’on reprend quelqu’un qui se trompe de chemin, l’on ne fait rien d’autre que le juger pour le mauvais chemin qu’il emprunte.
 

III.     MAIS OU SE SITUE LA LIMITE DE NOS JUGEMENTS ?

Dieu ne délègue qu’une partie de son jugement aux hommes, car le jugement possède essentiellement deux valeurs :

-     celle de condamnation avec possibilité pour le condamné de se repentir de ses méfaits,

-     celle de condamnation perpétuelle c’est-à-dire sans aucune chance de répit offerte au condamné.

Ainsi, l’Homme en jugeant son semblable, ne doit pas le condamner à jamais mais plutôt lui laisser la possibilité de changer de comportement en mettant en avant l’Amour de Dieu pour lui. Paul le disait ainsi à Timothée en 2 Timothée 2:25-26 en lui faisant des recommandations sur sa tâche de serviteur de Dieu: « 25 il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l'espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, 26 et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté. ». En d’autres termes, nos jugements ne doivent pas avoir valeur de condamnation ferme et/ou définitive, mais doivent plutôt exhorter autrui au changement, dans l’espérance que Dieu le fasse parvenir à la connaissance de la Vérité qui est Jésus-Christ. Lire aussi 2 Timothée 4:2 « prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. ».

Le type de jugement qui prononcera la damnation éternelle de l’Homme n’est pas du ressort des Hommes mais de celui de Dieu qui a tout remis entre les mains de son Fils Jésus-Christ (Jean 5:22 : « 22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, »). Il aura lieu à la fin des temps.


CONCLUSION

NOUS SAVONS DEJA que le chrétien d’aujourd’hui en recevant le baptême au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit est à la fois Prêtre, Prophète et Roi. A l’instar de notre Seigneur Jésus-Christ, nous sommes :

-      Prêtres, parce que nous offrons en sacrifice à Dieu et à nos frères toute notre vie et tout notre être;

-      Prophètes, parce que nous annonçons la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ ;

-      Roi, dans notre dévouement pour la cause des autres et surtout parce que nous sommes héritiers du Royaume de Dieu par Jésus-Christ.

OR, nous avons expliqué précédemment, avec des exemples à l’appui, que la prérogative du jugement est accordée par Dieu au Prêtre, au Roi et au Prophète.

Cela nous fait DONC comprendre que le chrétien a le droit de porter un jugement sur ses semblables et sur tout ce qui les concerne (1 Corinthiens 6:3 « 3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie? »).

TOUTEFOIS, ce jugement doit se faire selon la justice de Dieu qui est sa loi. Et quelle est la loi de Dieu si ce n’est l’Amour de Dieu par le sacrifice de son Fils Jésus-Christ qui nous invite par conséquent à l’Amour pour nos frères ? Notre jugement vis-à-vis de nos frères doit laisser une place à la repentance et au pardon (Lévitique 19 :15 : « 15 (…) tu jugeras ton prochain selon la justice. » ; Matthieu 7:2 « 2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »). Si nous jugeons sans faire preuve d’Amour pour le prochain, nous nous condamnons nous-mêmes. Pourtant cela ne veut nullement dire que nous ne devons pas porter de jugement sur autrui. Saint Paul nous dit en Romains 2 :1-13 que si nous jugeons autrui sans l’Amour de Dieu alors nous devrons être dans un état irréprochable devant Dieu. Or qui est irréprochable devant Dieu ? Personne, sinon celui à qui Dieu veut pardonner ses péchés. C’est ainsi qu’il est écrit dans ce passage : « O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. 2 Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. 3 Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? 4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? ». Si nous n’avons pas l’Amour, tout ce que nous disons ou faisons est vain, nous dit Saint Paul en 1Corinthiens 13 :1-13. Un jugement sur autrui s’il n’est pas empreint d’amour entraine la condamnation de celui qui le prononce. Nous avons donc pour but de véhiculer l’Amour de Dieu dans nos jugements vis-à-vis d’autrui afin de l’inciter à la repentance et afin que son âme soit sauvée. Ce n’est qu’au prix de l’amour que nous serons exemptés du jugement de Dieu à notre propre égard et que nous gagnerons de nouvelles âmes à Christ.

PAR CONTRE, le jugement sur autrui parce qu’il doit être empreint de l’Amour de Dieu ne doit pas pour autant occulter l’état de péché ou présenter un caractère arbitraire (1Timothée 5 :21 : «(…) reprends-les devant tous (…) ne rien faire par faveur »). Notre jugement doit être pertinent et ne souffrir d’aucune partialité…si ce n’est au nom de l’Amour.

Sources: Bible Louis Segond (LSG).

mardi 12 novembre 2013

LE MAQUILLAGE ET LE PORT D’ORNEMENTS CORPORELS SONT-ILS CONFORMES A LA PAROLE DE DIEU ?

INTRODUCTION

«Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité» (Ecclésiaste 12: 10). Personne ne doit minimiser l’attrait que la vanité peut avoir à l’intérieur de soi. L’orgueil et la vanité sont les raisons pour lesquelles l’Encyclopédie Britannica définit les « produits cosmétiques » comme des produits dont personne n’a besoin, mais dont la possession relève de la nature humaine même. Aujourd’hui, le désir de paraître plus belle ou plus beau motive les consommateurs à travers le monde, la plupart des femmes, à dépenser sans compter au mépris même de leur besoins fondamentaux. Tout le monde veut être considéré joli et même beau. Accessoirement, toutes les femmes veulent être parées de bijoux de valeurs, de gadgets ornementaux chics que la surface du corps humain ne suffit plus à arborer tant elles voudraient en juxtaposer.

L’attraction de la vanité se fait sentir tôt dans la vie. La société moderne met beaucoup d’importance sur la beauté. Ce qui en résulte, selon des études récentes, est que même les très jeunes filles sont très malheureuses, voire dépressives, et plusieurs envisagent même le suicide! Elles ont l’impression qu’elles ne sont pas à la hauteur de leurs pairs ou de leurs idoles du cinéma.

Il devient scandaleux de constater l’obsession que les femmes ont de vouloir reculer l’horloge en paraissant plus jeunes. Considérer que 1,6 million de femmes, même des hommes, injectent un poison mortel, le Botox ® sous l’épiderme du visage pour enlever les rides. Dans les quatre jours, la toxine dans le traitement paralyse littéralement les nerfs des muscles du visage et lisse la peau provisoirement. Le but est de « paraître le mieux que nous pouvons pour aussi longtemps que nous le pouvons », pour un traitement variant entre 150 et 1 000 dollars US !

A considérer la définition du mot mascara, nous nous apercevons de combien ce mot résume à lui seul l’industrie du cosmétique. Ce mot est un dérivé du mot masque et du mot mascarade. Porter du mascara est essentiellement porter un masque; c'est se déguiser en quelque chose que nous ne sommes pas, pour l’orgueil et pour une perception de beauté. Le mot cosmétique a lui aussi une origine révélatrice. C’est un dérivant du mot grec Kosmos qui veut dire « de ce monde, temporel. » Les deux origines de ces deux mots mises ensemble nous donnent cette conclusion : Les femmes afin qu’elles soient acceptées par ce monde, doivent littéralement porter un masque !

L’industrie mondiale du cosmétique (que nous circonscrivons au maquillage) et de la bijouterie fait des milliards de dollars annuellement. Des femmes de tout âge portent du maquillage et aiment se parer de bijoux ! Pour la majorité d’entre elles, il est important de rester belles et attractives par le maquillage. Aujourd’hui, s’interroger sur la question du maquillage et du port des ornements corporels peut paraître démodé ou dépassé pour quelques millions de femmes qui s’y sont habituées et qui sont plus que d’accord avec leur usage généralisé.

Il y en a qui raisonnent, « Mais je n’ai jamais vu de référence au maquillage dans la Bible! ». Il faut comprendre que les mots maquillage, produits cosmétiques, rouge à lèvres, mascara etc., ne sont pas explicitement trouvés dans la Bible, mais des références au maquillage, au fard à paupières et aux ornements futiles sont trouvées à quatre différents endroits.

Mais ne jouons pas avec ou mieux, n’essayons pas de raisonner autour de ce que Dieu DIT. L’Apôtre Paul écrit, « Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon. » (1 Thessaloniciens 5:21). Prouvons ce que Dieu dit et soyons honnêtes avec ce que nous apprenons.

Quelle est la vérité au sujet du maquillage et du port des ornements corporels ? Que dit la Parole de Dieu à ce sujet ? Est-ce mauvais, péché ? Est-ce que la Bible approuve leur emploi ?

Alors, premièrement, nous allons donner quelques extraits du livre apocryphe d’Hénoch qui certes n’est pas un livre biblique, mais qui dénote, par la précision de ces écrits sur les temps eschatologiques (la venue du Messie) et sur l’origine du monde, qu’il peut être utile à comprendre le thème que nous développons.

Ensuite, nous ferons la lumière sur l’origine historique du maquillage et des ornements dans la société.

Et enfin, nous passerons en revue quatre passages bibliques en référence au maquillage et aux ornements corporels.

DEVELOPPEMENT

1.   ORIGINE DU MAQUILLAGE ET DES ORNEMENTS SELON LE LIVRE D’HENOCH (Nous vous invitons quand-même lire les arguments ci-dessous afin de trouver éventuellement des réponses à certaines de vos questions sur l’origine du monde.)
a.   Qui est Hénoch ?

Hénoch fut le juste décrit en Genèse 5 :24 et qui fut enlevé auprès de Dieu. Il est fils de Yèred, fils de Mahalalel, fils de Qênan, fils d’Enosh, fils de Seth, fils d’Adam. Il est père de Metoushèlah (ou Mathusalem), père de Lamek, père de Noé. Il est donc l’arrière Grand-père de Noé.

Dans son livre apocryphe, Hénoch nous apprend qu’il fut instruit au ministère des Saints Anges par les fils de Dieu (les Saints Anges cf Genèse 6 :2).

b.   Origine du maquillage selon le livre d’Hénoch

Selon Hénoch, les fils de Dieu sont tombés sous le charme des filles des Hommes et en prirent comme femmes (cf Hénoch 7 :2 et Genèse 6 :2). Ils eurent des enfants avec elles et elles engendrèrent des géants qui furent les héros d’autrefois (cf Hénoch 7 :11 et Genèse 6 :4).

En partageant la couche des filles des hommes, ces anges déchus par leurs unions abominables leur ont alors révélé des secrets qui ont changé la face du monde et accéléré la corruption de l’humanité. Ils étaient au nombre de deux cents (cf Hénoch 7 :9). La liste des corruptions de ces anges déchus est longue et effroyable (Hénoch 68 :1-20). Parmi elles, par exemple « comment lire les astres (divination) ? », et « Comment tuer un enfant dans le ventre de sa mère par la sorcellerie ? », etc.

Mais parmi ces démons, celui qui nous intéresse répondait au nom d’Azazyel. Et voilà ce qu’il dévoila aux filles des hommes, donc aux hommes « de sorte que le monde soit corrompu » (cf Hénoch 8 :1):
-      à fabriquer des épées, des couteaux, des boucliers, des cuirasses et des miroirs;
-      à user de la peinture ;
-      à employer les pierres précieuses ;
-      à employer toute espèce de teintures ;
-      à fabriquer des bracelets et des ornements ;
-      à se peindre les sourcils.

Les deux derniers éléments retiennent particulièrement notre attention. Et nous comprenons aisément que Dieu dans son plan originel pour l’Homme n’avait pas inclus toutes ces choses.

(NB : Le livre d’Hénoch est disponible en téléchargement. Tapez « Livre Apocryphe d’Hénoch.pdf » sur le moteur de recherche Google et validez votre requête.

2.   ORIGINES SOCIALES DU MAQUILLAGE

L’utilisation des produits cosmétiques est très ancienne. La preuve de l’utilisation du maquillage pour les yeux et celle des pommades aromatiques a été trouvée dans les tombes anciennes de l’Égypte datant de 3 500 avant J-C. Manifestement, l’usage du maquillage a débuté à l’échelle nationale en Égypte.

Même avant son usage en Égypte, la première prostituée à se peinturer (à se maquiller) était Sémiramis, la mère-épouse de Nimrod et la fondatrice de la Religion Babylonienne Mystérieuse. Sémiramis est connue comme étant la mère de toutes les prostituées. Elle utilisait le maquillage aussi bien que des vêtements suggestifs, pour diverses pratiques religieuses et rituels sexuels. C’est cette même attitude de séduire par la suggestion et par la sensualité qui unit la nudité et l’usage du maquillage. Tous les deux démontrent une séparation avec la modestie et la vertu. L’emphase a toujours été mise sur la beauté, et en résultent l’orgueil et la vanité.

Plusieurs des femmes qui utilisaient les produits cosmétiques dans ces cultures suivirent l’exemple de Sémiramis et adoptèrent l’usage de produits cosmétiques pour pratiquer la prostitution. L’histoire nous montre comment les femmes appliquaient le maquillage pour changer leurs apparences et pour séduire les hommes. Les prostituées et les « dames » (les femmes qui leur appartenaient) étaient spécifiquement identifiées par leurs bijoux, leur maquillage et leurs vêtements de soie.

Les premières femmes à utiliser les produits cosmétiques étaient des prostituées! Modifier son visage en le peignant est une coutume que les anciennes prostituées ont imposée à l’ère moderne. Les produits cosmétiques n’étaient rien d’autres que des subterfuges utilisés par les prostituées, en effet, pour entraîner les hommes au péché.

Maintenant que nous connaissons l’histoire des produits cosmétiques, voyons le sujet plus à fond. Qu’est ce que la Bible dit sur ce sujet? Comment Dieu voit-Il l’usage du maquillage? Est-ce que La Parole de Dieu mentionne la peinture du visage?

3.   QUE DIT LA BIBLE AU SUJET DU MAQUILLAGE ET DU PORT DES ORNEMENTS CORPORELS ?
a.   JEREMIE 4 :30
                                         i.    Contexte : Israël et Juda les Prostituées.

Jérémie 3 :6-10 : « L'Éternel me dit, au temps du roi Josias: As-tu vu ce qu'a fait l'infidèle Israël? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là elle s'est prostituée. Je disais: Après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n'est pas revenue. Et sa sœur, la perfide Juda, en a été témoin. Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa sœur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement. Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois. 10 Malgré tout cela, la perfide Juda, sa sœur, n'est pas revenue à moi de tout son cœur; c'est avec fausseté qu'elle l'a fait, dit l'Éternel. »

Jérémie 3:6-10 nous parle du Royaume divisé à la mort de Salomon, d’une part avec le Nord (Israël) qui regroupe dix tribus avec pour capitale Samarie, et de l’autre le Sud (Juda) qui en comporte deux avec Jérusalem pour capitale. Ces deux royaumes se sont laissés séduire par les religions païennes et ont signé des alliances avec les nations voisines pour leur protection se détournant ainsi du secours et de la confiance en l’Eternel Dieu comme nous verrons en Jérémie 4 :30.

                                        ii.    Que dit Jérémie 4 :30 ?

« Et toi, dévastée, que vas-tu faire? Tu te revêtiras de cramoisi, tu te pareras d'ornements d'or, Tu mettras du fard à tes yeux; Mais c'est en vain que tu t'embelliras; Tes amants te méprisent, Ils en veulent à ta vie. »

Dieu compare alors Israël et Juda à des prostituées qui ont été dupées par leurs amants. Et toutes les tentatives perfides de séduction du peuple de Dieu vis-à-vis de ces nations afin d’échapper à la déportation seront vaines puisque l’Eternel Dieu les a mandatées pour châtier les siens.

Israël et Juda se sont donc maquillées et se sont parées d’ornements comme des prostituées afin de séduire perfidement et en vain leurs amants dont les cœurs ont été endurcis par l’Eternel Dieu.

Le but de ce verset 30 nous dit que l’apparence d’une prostituée est de se peinturer les yeux et de se parer d’ornements. Les femmes d’aujourd’hui pensent peut-être qu’elles veulent tout simplement « paraître belles » aux yeux du monde, tandis que pour Dieu, elles ressemblent à des prostituées, nous dit la Bible.

b.   ÉZEQUIEL 23:40
                                         i.    Contexte : Israël et Juda (encore) des Prostituées.

Ezéquiel 23 :1-30 : « La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère. Elles se sont prostituées en Égypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché. L'aînée s'appelait Ohola, Et sa sœur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.

Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins, Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux. Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles. Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Égypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions. C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée. 10 Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.

11 Sa sœur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa sœur. (…) 13 Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie. 14 Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. (…) 18 Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon cœur s'est détaché d'elle, Comme mon cœur s'était détaché de sa sœur.
19 Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Égypte. (…) 22 C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton cœur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi; (…) 26 Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares. (…) 29 Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions. 30 Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles. »

Le prophète Ézéquiel atteste les mêmes péchés et conditions d’ordre national que Jérémie. Le contexte est celui de la prostitution, de l’infidélité et de l’adultère.

                                        ii.    Que dit Ézéquiel 23 :40 ?

« Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements; »

Ce passage d’Ezéquiel fait encore le lien entre la prostitution et les pratiques de maquillage et de port des ornements (Ezéquiel 23 :26). Dans l’Esprit originel et immuable de Dieu notre Créateur, une femme qui se maquille et qui se pare d’ornement est identifiable à une prostituée.

Femmes de ce monde moderne, soyez averties! Attention de ne pas conclure que vous faites exception au châtiment de cette prophétie. Êtes-vous prêtes à vous présenter devant Dieu et Lui expliquer pourquoi aujourd’hui vous devriez être exclues quand vous commettez les mêmes impairs ? Attention à ne pas commettre cette erreur fatale, quand il en est de votre vie éternelle! Le monde passera mais les paroles de Dieu demeureront et la parole de Dieu n’a pas changé. C’est juste que Sat** nous fait croire à l’évolution des mœurs puisque le monde et ce qu’il contient lui appartiennent (cf Luc 4 :6 et 1Jean5 :19).

c.   ÉSAÏE 3:16-24

                                         i.    Contexte : Les femmes de Jérusalem, se laissant acculturer par les tendances vestimentaires païennes et essayant de satisfaire leur vanité.

Il faut comprendre que tout au long de l’histoire du peuple de Dieu, le Seigneur n’a cessé de les mettre en garde contre les femmes étrangères qu’il leur avait défendu d’épouser.

Ces femmes étrangères étaient une véritable gangrène pour la société Israélite parce qu’elles:
-      affaiblissaient l’autorité des hommes et les détournaient de la religion d’Elohim (cf 1Rois 11 et Néhémie 13 :26 avec le roi Salomon)
-      donnaient envie aux femmes d’Israël de leur ressembler vu qu’elles arrivaient facilement à séduire leurs hommes.

Salomon eut sept cent femmes de rang princier et trois cent concubines (cf 1 Rois 11 :3) et parmi elles outre la fille de Pharaon, des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hittites (cf 1 Rois 11 :1). Cela était sans compter les gens du peuple qui s’entichaient pour les servantes des femmes de Salomon ou qui épousèrent également d’autres femmes étrangères réputées pour leur charme pourtant artificiel. On comprend aisément que la concurrence exacerbée pour séduire le Roi et les fils de Sion ait poussé les femmes de Jérusalem à imiter les pratiques de leurs rivales étrangères au grand dam de la loi juive prescrite par Elohim.

                                        ii.    Que dit Esaïe 3 :16-24 ?

« L'Éternel dit: Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, Et qu'elles marchent le cou tendu Et les regards effrontés, Parce qu'elles vont à petits pas, Et qu'elles font résonner les boucles de leurs pieds, 17 Le Seigneur rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion, L'Éternel découvrira leur nudité. 18 En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d'ornement à leurs pieds, Et les filets et les croissants;
19 Les pendants d'oreilles, les bracelets et les voiles; 20 Les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, Les boîtes de senteur et les amulettes; 21 Les bagues et les anneaux du nez; 22 Les vêtements précieux et les larges tuniques, Les manteaux et les gibecières; 23 Les miroirs et les chemises fines, Les turbans et les surtouts légers.
24 Au lieu de parfum, il y aura de l'infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d'un large manteau, un sac étroit; Une marque flétrissante, au lieu de beauté. »

Dans ce verset, Dieu est furieux contre Israël et prend exemple sur le péché des femmes d’Israël. Elles ont succombé à la vanité et à la luxure. C’est la preuve que le Seigneur notre Dieu a toutes ces choses en horreur parce qu’elles nous détournent de Lui.

Ce texte met l’accent sur les ornements corporels et la liste qui y est faite est étonnante de précision et d’actualité. A l’origine, Dieu n’avait pas prévu toutes ces choses superflues pour la femme qu’il a donnée à Adam.

d.   2 ROIS 9:30 et JEZABEL
                                         i.    Contexte : Qui était Jézabel ?

L’étude du maquillage serait incomplète si nous n’examinions pas la femme la plus méchante de l’Ancien Testament: Jézabel et son usage des produits cosmétiques. Cette femme notoire était à la fois une reine et une prophétesse qui pratiquait la magie.

La première référence à Jézabel se trouve dans I Rois 16: 29-31. On y lit l’introduction de ses antécédents de son ère: « Achab, fils d`Omri, régna sur Israël, la trente-huitième année d`Asa, roi de Juda. Achab, fils d`Omri, régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. Achab, fils d`Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l`Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui. Et comme si c`eût été pour lui peu de choses de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d`Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui. »

Jézabel s’est mariée avec le Roi Achab d’Israël, et est connue pour ses actions abominables aux yeux de DIEU. Remarquez: « Jézabel extermina les prophètes de l`Éternel… Jézabel tua les prophètes de l`Éternel… » (1 Rois 18:4, 13). Elle a aussi cherché à condamner à mort, Élie, un des plus grands serviteurs de Dieu. En voici que quelques exemples de sa méchanceté.

Un jeune prophète expliqua que Jézabel allait mourir d’une mort horrible, mangée par des chiens. Dieu déclara, « Les chiens mangeront Jézabel…et il n`y aura personne pour l’enterrer. » (2 Rois 9:10) et Il décida de remplacer Joram, fils de Jézabel par un dénommé Jéhu, un serviteur fidèle. Ceci envahi Jézabel d’une telle peur qu’elle entreprit de se sauver.

                                        ii.    Que dit 2Rois 9 :30 ?

« Jéhu entra dans Jizréel. Jézabel, l'ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre. »

Le maquillage de Jézabel échoua à séduire Jéhu et ses abominations prirent fin quand il la fit lancer par la fenêtre. Les chiens l’ont, en fait, mangée, tel que Dieu l’avait déclaré.

Jézabel s’est maquillée et s’est parée pour essayer de séduire Jéhu et éviter une mort imminente. Il y a donc idée ici de séduire en vue de pousser à l’adultère et à l’impudicité en échange d’un bien-être. Que dis-je ? Plutôt en échange d’une vie ! Elle se déguise donc dans le but de se prostituer.

CONCLUSION

Pensons-y bien. Prenons en considération dans la Bible des exemples de femmes (réelles ou par analogie) qui portaient du maquillage :
-      la fausse prophétesse Jézabel,
-      deux sœurs prostituées, Ohola et Oholiba,
-      et Juda l’adultère sont les seuls exemples.

Maintenant pensons aux femmes vertueuses de la Bible. Nommez-en une seule (Ancien ou Nouveau Testament) qui portait du maquillage. Aucune mention n’est faite que Sara, Rébecca, Ruth, Naomi, Marie (mère de Jésus), Déborah, Abigaïl, Esther ou n’importe laquelle des autres femmes vertueuses n’aient appliqué ou porté du maquillage. Le fait que les seuls exemples de celles qui portaient du maquillage étaient des adultères, prostituées ou fausses prophétesses nous servent d’importants avertissements pour quiconque se préoccupe de la Parole de Dieu et qui souhaite suivre les exemples vertueux de la Bible au lieu des mauvais.

Demandons-nous si Dieu veut que nous « paraissions plus beaux ou plus belles » que nous sommes? Est-ce de cette façon qu’Il pense? Est-ce que Celui qui a créé les femmes a négligé de nous avoir donné exactement la quantité de maquillage, afin que nous soyons « à notre meilleur »? Est-ce qu’Il veut que nous tentions d’améliorer ce qu’Il a créé? Dieu créa nos premiers parents, Adam et Ève, dans le jardin d’Éden. Genèse 1:27 déclare: « Dieu créa l`homme à Son image, il le créa à l`image de Dieu, il créa l`homme et la femme. » Dieu créa l’être humain pour qu’il Lui ressemble, à Son image. Et il n’y a certainement aucun récit que Dieu ou le Christ n’ait jamais utilisé de maquillage.

Genèse 1 au verset 31 continue: « Dieu vit tout ce qu`il avait fait et voici, cela était très bon. » C’est exact! Après que Dieu ait terminé la semaine de la création, Il dit que tout (« tout ») ce qu’Il avait créé était « très bon ». De même, si Dieu avait voulu que les femmes ressemblent à ce à quoi elles ressemblent après s’être maquillées, Il aurait dessiné leurs visages de cette façon dès la création, et après déclaré « C’est très bon. »

Quelques uns ont suggéré que le Cantique des cantiques de Salomon fait allusion au rouge à lèvres lorsqu’il est déclaré, « Que tu es belle, mon amie…tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante. » Peut-être ! Mais les femmes étrangères ayant constitué le péché de Salomon, il ne serait pas étonnant de savoir qu’il s’adressait à une étrangère inique plutôt qu’à une pieuse femme juive (cf 1Rois 11 :1).

Essayer d’améliorer son visage en utilisant du fard est un message à Dieu. « Je ne suis pas heureuse de la manière que vous m’avez créée, » ou, après avoir appliqué du maquillage, Lui demandant, « Pourquoi, Seigneur, ne m’avez-vous pas créée comme ceci? » (cf Romains 9 :20)

Par ailleurs prenons note que: «… le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre… » (Apocalypse 12:9). Le livre d’Ézéchiel décrit l’origine de Satan. Il était auparavant l’archange Lucifer. Au moment de sa création, il était parfait jusqu`à celui où l`iniquité a été trouvée chez lui (cf Ezéquiel 28 :15). Quelque chose se produisit et Lucifer a changé. Son cœur s`est élevé (l’orgueil, la vanité sont entrés) à cause de sa beauté, Il a corrompu sa sagesse par son éclat (cf Ezéquiel 28 :17). Le cœur (esprit) de Lucifer « s`est élevé » à cause de sa beauté, et il devint rempli de vanité. Par conséquent, corrompu par ces attitudes, il devint le diable. De même, la femme qui se maquille et qui se pare d’ornements dans le but de rechercher la beauté, s’éloigne du contexte originel de sa création, se remplit de vanité et corrompt son âme par son attitude. Tout ce que l’Homme fait doit être dans le but de plaire à Dieu (cf Romains 12 :2).

Je ne saurais terminer sans faire une distinction nette entre les soins et le maquillage :
-      Prendre soin de son corps est un principe basique:
o   qui ne vise ni la vanité, ni à modifier les atouts naturels que Dieu nous a donnés, vu que nous avons été crées à l’Image de Dieu;
o   qui ne relève que de la propreté et de la santé du corps (par exemple : prendre son bain ou faire sa toilette, lutter contre les acnés, prendre soin de ses cheveux naturels, de ses ongles naturels, etc. dans une certaine mesure. En effet, il faut veiller à ce que ces soins dits « naturels » ne finissent pas par relever de l’orgueil et de la vanité).

-      Se maquiller (et se parer d’ornements corporels) est un principe relevant de la superficialité, du superflu ou du futile (donc issu de la vanité). Cela vise à rechercher des atouts (couleur de peau et de lèvres, longueur de cheveux, de cils et d’ongles, aspect brillant du corps dus aux ornements, etc.) que nous n’avons pas naturellement et qui augmente nos chances de séduction, donc de péché ou qui augmentent le risque de constituer une occasion de chute pour le prochain (cf Matthieu 18 :6).

Maintenant à vous de conclure : LE MAQUILLAGE ET LE PORT D’ORNEMENTS CORPORELS SONT-ILS CONFORMES A LA PAROLE DE DIEU ?

Moi j’ai envie de poser une dernière question : « Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. », dit l’Eternel Dieu en Esaïe 55 :2.

Sources :

M. DAVID C. Pack

La Sainte Bible

Encyclopédie Britannica